Le Collectif santé en Danger défend la parole et les revendications

de l’ensemble des professionnels de santé, du privé comme du public.

L’association essaie de trouver des solutions afin de pallier aux dysfonctionnements

de ce système. L’empreinte carbone fait partie des sujets majeurs du collectif.

Faire de la décarbonation une priorité

Selon le rapport concernant l’impact du secteur de la santé sur l’environnement réalisé par
The Shift Project (novembre 2021), le secteur de la santé, à lui seul, est responsable de 8%
des émissions de gaz à effet de serre(GES), soit 50 millions de tonnes de CO2 par an, de
notre pays. 54% de ses émissions sont provoquées par l’achat de médicaments et de
dispositifs médicaux, 20 % le sont par les transports (de soignants et de patients) et 8% par
l’alimentation.

Le secteur de la santé dépend “d’énergies fossiles qui se raréfient et aggravent un problème
climatique majeur à travers les émissions de GES que génèrent leur combustion (CO2);
d’un approvisionnement en denrées alimentaires et donc un lien important avec l’agriculture;
de mobilités et de flux de matières sur de longues distances qui dépendent aujourd’hui à
95% du pétrole et l’exposent par ailleurs particulièrement à de nouveaux chocs sanitaires ou
géopolitiques”.

Des solutions indentifiées

De simples mesures telles que la mise en place d’éclairages basse consommation avec
détecteurs de présence jusqu’aux projets plus complexes tels que la révision complète des
politique d’achats ont vu le jour ces dernières années dans nos établissements de santé.
Mais à ce jour, les initiatives sont personnelles ou associatives, locales, voire à l’échelle d’un
établissement isolé. Leur mise en place et pérennité dépendent largement des bonnes
volontés individuelles. Elles sont souvent portées par des soignants, sensibilisés à l’épargne
écologique et économique, mais peu répliquées par défaut de logistique nationale et de
volonté politique.
Réduire notre empreinte climatique permettra une épargne économique et écologique. Sans
délai, une mutualisation des bonnes pratiques s’impose.

La rédaction