Un Edito fait avant un verdict contenant un espoir, celui empreint d’innocence et d’espérance de voir la démocratie triompher. La nouvelle est dure, difficile à avaler. La Haute Cour de justice de Londres a annulé le refus en première instance de l’extradition du fondateur de WikiLeaks.

La compagne de Julian Assange, Stella Moris, a dénoncé le “cynisme” d’une telle décision, durant la journée internationale des droits de l’Homme. “Julian a révélé les crimes de la CIA, les tortures de la CIA”, a-t-elle déclaré, “comment peuvent-ils accepter une extradition vers le pays qui a comploté pour tuer Julian (…) à cause de ce qu’il a publié ?”décrivant son compagnon comme un représentant de “toutes nos libertés et tous nos droits”.

Des témoignages de stupeur se succèdent comme celui d’Amnesty international ou de Reporter sans frontières. Comme l’a dit Trevor Timm de La fondation pour la liberté de la presse “Cette procédure, ainsi que la décision rendue aujourd’hui d’extrader Julian Assange, marquent un véritable point noir dans l’histoire de la liberté de la presse”

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