Par Jonathan B
N’y allons pas par 4 chemins, BABYLON a de grandes chances d’être le plus grand film de 2023.
C’est une ode à l’âge d’or du cinéma, organique et orgasmique à la fois. Un trop plein d’amour du 7ème art que Damian Chazelle a voulu partager avec ses spectateurs.
Tous les cinéastes ont leur moment d’apogée, Coppola avec le PARRAIN, Tarantino avec PULP FICTION ou encore Scorsese avec LE LOUP DE WALL STREET, et, si je vous cite ce dernier ce n’est pas pour rien, BABYLON est bien l’apogée de Chazelle, SON Loup de Wall street. Tout comme Di Caprio à l’époque, Margot ROBBIE éclabousse littéralement l’écran de son talent de comédienne, BABYLON restera je pense pendant très longtemps le summum de sa carrière.
Brad Pitt atteint aussi des sommets dans ce film, il nous offre une prestation tout en maîtrise et en sensibilité, l’une des meilleures de sa prolifique carrière.
Mais celui qu’il faudra retenir, c’est cet inconnu de Diego Calva, magnifique de bout en bout, montant tout en puissance pendant ces 3H09. C’est le personnage central du film, celui qui porte toute la trame et l’enjeux de fond, le changement !
Mention spéciale à TOBEY MAGUIRE, qui sera pour moi, à sa manière le Mr CANDY du film, en référence à Di Caprio dans DJANGO UNCHAINED, ce comédien n’est que trop rare sur nos écrans.
L’histoire de BABYLON, c’est une synthèse de l’âge d’or du cinéma des années 20, sa mutation vers le parlant dans les années 30. Et ce changement ne sera pas que purement technique, il s’agit d’une transformation globale de la folie de cette industrie qui nous sera décrite pendant plus de 3H.
Mais pourquoi tout cela me dirait vous ? Par amour…
Les 10 dernières minutes du film ne sont que pur amour, déferlement d’images et de sons en hommage à cet art que Chazelle chérit tant. A la manière d’un LALA LAND, tout cet amour prend forme et, cette forme d’amour, nous permettra de survivre à tout type de changement que nos vies nous amènent.
L’excès vu sous cet angle est si bon et on en redemande, merci Mr Chazelle !