Tribune du mouvement jeunes Fridays for Future

La jeunesse de France et du monde entier a fait de nouveau grève des cours le 23 septembre, sous l’impulsion du mouvement global Fridays for Future, afin de rappeler à nos dirigeants qu’ils doivent agir vite face à l’urgence climatique et suivre les recommandations du GIEC. 

Le vendredi 23 septembre, la grève pour le climat a eu pour but de porter le message d’urgence de notre génération sur le climat et la revendication de l’intégration des enjeux climatiques à l’ensemble des formations.

Malgré les alertes répétées des institutions scientifiques sur les conséquences graves du réchauffement climatiques nos dirigeants successifs n’ont pas été à la hauteur de la crise à surmonter. Nous en payons aujourd’hui les conséquences. 

Les conséquences de ces grands dérèglements se font déjà ressentir jusque chez nous : sécheresses, canicules et incendies ont lourdement affecté le pays et sa population. Seulement cet été, c’est un million de personnes qui ont été déplacées en Somalie à cause de la sécheresse, tandis que le GIEC annonce jusqu’à 243 millions de réfugiés climatiques d’ici à 2050.

Notre génération grandit au cœur de cette crise climatique, et en sera bien plus affectée que sur toutes les précédentes. Nous voudrions profiter de notre jeunesse pour connaître l’insouciance, la légèreté et ne pas avoir à nous préoccuper de savoir dans quelles conditions allons nous devoir, plus tard, lutter pour vivre en paix, pouvoir boire, manger, s’amuser. Nous aurions aimé ne pas avoir à nous demander si nous allons vivre ou survivre.

Nous appelons à ce qu’une formation aux enjeux climatiques soit intégrée à l’ensemble des formations dès le plus jeune âge, mais cela ne suffit pas. Nous avons besoin que les leaders économiques et politiques engagent des changements à grande échelle, investissent massivement pour la transition écologique, acceptent de renoncer à contenter les intérêts privés et recentrent leurs choix sur la protection de la population.

Pour espérer maintenir le réchauffement climatique sous le seuil acceptable des 1,5°C fixé lors des accords de Paris, un changement global de notre société est nécessaire. Nous devons tout changer : notre consommation, notre production et nos modes de vie. 

Alice Dubois et Pablo Flye, Porte-Paroles du mouvement

Infos https://fridaysforfuturefrance.fr/