Anaïs Yeon Hwa HAN, artiste coréenne, vit et travaille à Paris depuis une quinzaine d’année. Elle a démarré sa pratique artistique aux Beaux-Arts de Versailles. En visitant la FIAC en 2007, elle ressent un coup de cœur pour une sculpture en fil de fer, une technique intitulée “maillage”. Après plusieurs explorations de diverses techniques, intéressée par les choses invisibles, intouchables, et par l’énergie, elle ressent un grand bonheur en réalisant une œuvre au crochet en fil métallique fin.

À partir de là, j’ai trouvé mon propre langage artistique et ce désir de toucher à l’intouchable, à l’immatériel, à travers cette pratique. En allant au-delà de la simple matérialité de la maille, j’allais explorer son énergie et son poids dans l’espace.”

Elle est sollicitée pour une première exposition et fixe son choix sur la maille serrée et entame une série d’œuvres figuratives et d’installations.

À ce jour, aucune machine industrielle ne peut reproduire le travail manuel de l’homme avec le crochet. Le crochet m’attire tout particulièrement. C’est un travail minutieux qui permet un résultat unique. J’ai choisi la maille serrée en raison de sa surface plane et du maintien de sa forme lors de la mise en volume.”

Depuis trois années, Anaïs Yeon Hwa HAN s’intéresse à la dimension religieuse et spirituelle de l’humain, plongé au sein du monde et des forces qui le parcourent.

© 2020 FEAT-Y et François Beauxis-Aussalet